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ENSEIGNANTS DU BUSHINKAN:

fondateur et professeur

Loris Petris

6e dan Kobudo
5e dan Aïkibudo
Shomokuroku Jodo
3e dan Aïkido
2e dan Iaïdo
2e dan Karatedo

Fondateur et directeur du Shibu suisse Tenshin Shoden Katori Shinto Ryu – Sugino dojo
Délégué technique national pour la Suisse de la Fédération Internationale d’Aïkibudo (FIAB ; aikibudo.com)
Directeur de l’Aïkibudo-Kobudo Suisse (AKS ; aikibudo.ch)
Vice-président de la Fédération International d’Aïkibudo (FIAB)

  
enseignants-assistants

  • Kathrin Winkler, 4dan Kobudo
  • Johann Stauffer, 3dan Aïkibudo, 3e dan Kobudo, 1er dan Aïkido
  • Barbara Meroni,3e dan Kobudo, 3edan Jodo Oku iri
  • Guido Pietrini, 4e dan Kobudo
  • Ivan Keller, 3e dan Kobudo, 2e dan Karatedo

PARCOURS DE LORIS PETRIS

Né en 1969, Loris Petris débute la pratique du Yoseikan Budo en 1980 et participe à son premier stage international avec Me Hiroo Mochizuki en 1981. L’évolution de cette discipline vers la compétition sportive le décide en 1984 à revenir aux disciplines traditionnelles qui sont à l’origine de cette synthèse martiale : Aïkido Yoseikan, Karatedo et Kobudo Katori Shinto Ryu. Jeune 1er dan en 1985, il participe à de nombreux stages internationaux et se rend fréquemment à Paris, où il pratique sous la direction de divers experts renommés.

C’est au stage d’Aïkibudo de Temple-sur-Lot qu’a lieu la rencontre décisive, en juillet 1986, avec Me Yoshio Sugino (1904-1998), 10e dan, et avec Me Alain Floquet, 9e dan, rencontre qui marque un tournant décisif dans sa pratique martiale. A partir de ce moment, l’étude du Tenshin Shoden Katori Shinto Ryu devient l’élément central de sa recherche. Ses études et son service militaire achevés, il part à 19 ans, en janvier 1989, au Japon pour vivre comme uchi deshi au Yoseikan de Shizuoka de Me Minoru Mochizuki (1907-2003), 10e dan Meijin, où il se consacre à la pratique intensive et quotidienne de ces trois disciplines. Il y retournera régulièrement, en 1991 (année de fondation de son Dojo, le Bushinkan de Neuchâtel), 1993, 1995, 2006 et 2014, tant au Yoseikan de Shizuoka qu’au Yushinkan Sugino Dojo de Kawasaki et au dojo de Hino du Seiryukai Jodo de Me Tsuneo Nishioka (1924-2014). Au décès de Me Yoshio Sugino, il devient l’élève de son fils, Me Yukihiro Sugino, 9e dan Shihan, qui le nomme responsable pour la Suisse (Shibu-cho) en 2002, avec pour mission de fonder le Shibu suisse, la délégation du Sugino Dojo en Suisse.

Une autre rencontre décisive a lieu en 1993, lorsqu’il débute la pratique du Jodo Shindo Muso Ryu et du Iaïdo Muso Shinden Ryu sous la direction de Me Pascal Krieger. Pendant près de dix ans, il se rend le lundi soir à Genève, au Shung-Do-Kwan, pour bénéficier de l’enseignement hors pair de ce maître, donc il est toujours l’élève. Il reçoit en 2003 le Oku-iri des mains de Pascal Krieger, avec le grade de 3e dan.

En 2000, Loris Petris rejoint l’Aïkibudo dirigé par Me Alain Floquet, 9e dan, dont il devient le disciple direct. Il se voit décerner le 4e dan en 2007 et il est nommé délégué technique pour la Suisse en 2013, devenant ainsi Directeur de l’Aikibudo-Kobudo Switzerland (aikibudo.ch ). Il accède à la présidence de la Fédération Internationale d’Aïkibudo (FIAB ; international-aikibudo.com/ ) en 2013 et y œuvre au rayonnement et la diffusion de l’Aïkibudo dans le monde.

Au Japon comme en Europe, Loris Petris a en outre pu bénéficier des enseignements réguliers ou ponctuels d’autres maîtres et professeurs, élargissant ainsi son approche, son répertoire et son cheminement : Goro Hatakeyama, Teruo Sano, Christian Tissier, Michio Hikitsuchi, Kazuo Chiba, Malcom Tiki Shewan, Terence W. Ezra, Roland Habersetzer, Kenyu Chinen, Jean-Claude Udrisard, Luigi Carniel, Michel Soulenq, Lionel Oudart, etc.

Il a par ailleurs été invité à enseigner dans la pays suivants : Italie, France, Allemagne, Angleterre, Afrique du Sud, Japon.

Ce parcours l’a convaincu que ces arts traditionnels peuvent, à travers la martialité et le mouvement, apporter à l’homme moderne un bien-être physique, une conscience émotionnelle, une concentration mentale et une connaissance de soi qui ouvrent la porte, en définitive, à une réalisation spirituelle qui est le chemin d’une vie.